Articles de haragei-ryu

  • TAIKO

    Je m'appelle Marilina Karpan.
    Experte de littérature japonaise et ancienne traductrice japonais-italien chez Nintendo of Europe et The Pokemon Company, j'ai
     créé en 2012 l'association TaikoMama à Montpellier.


    Huit ans de karaté à l'enfance me sont encore utiles aujourd'hui pour la posture et la gestuelle du taïko, ainsi que pour la discipline et l'engagement typiques des arts martiaux.
    Musicalement, je remercie les cours
     de piano (à partir de l'âge de 4 ans) et ceux de djembé, darbouka, danse africaine, afro-haïtienne, afro-contemporaine, danse indienne odissi, tango, percussion corporelle, butoh.

     

    J'ai appris le taiko en Italie, Allemagne et Ecosse, avec Rita Superbi (Rome), Ljiljana Bulic (Francfort)Mugenkyo Taiko Drummers (Edimbourg). J'ai suivi des stages de groupes japonais tels que les Gocoo. Dans mes séjours au Japon, j'ai toujours fréquenté les associations locales de taiko du quartier où j'habitais.
    Mon groupe de taïko préféré c'est les Taiko Bastards, basé à Hambourg. 
    L'inspiration la plus grande me vient de Nitay Zelniker, excellent artiste israélien.

    Comme style, je fais un taiko européen, jeune, frais, ouvert à tout type de collaboration artistique, du didjeridoo au storytelling.
     

    TaikoMama

    TM est la seule association de Taïko dans cette moitié de la France (Sud).

    Son nom est l'abréviation de Taiko Sono Mama, phrase japonaise qui veut dire à peu près

    "le tambour tel qu'il est". The drum as it is.

    Un spectacle complet sera présenté à la Secret Place, salle de concert à St Jean de Védas, le 18 juin 2023.

    Gagalin stampa

    Marilina Karpan - Taiko, Langue japonaise, Culture japonaise, Team Building

  • L'encre d'ayuko

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    Découverte d’un art ancestral Japonais à travers la maîtrise de soi.

     

    Ayuko MIYAKAWA est née à Tokyo au Japon.

    Passionnée de peinture et de dessin, elle a appris la calligraphie avec sa mère.

    A son arrivée en France, après un passage par les beaux-arts de Tours, elle s’est lancée dans la peinture.

    Réalisant des performances à l’occasion d’événements d’Art et participant à plusieurs expositions d’artistes

    en Occitanie, Bretagne, et Guyane.


    Installée dans l’Aude, elle anime plusieurs stages et plus régulièrement des ateliers au Moulin à Papier de Brousses,

    autour de la pratique de l’encre et de l’aquarelle.

    Elle anime également des stages à la maison du Samouraï à Castelnau-le-lez, où se trouve le musée Harageï Ryu.

    Elle présente également ses différentes créations dans les salons de créateur et les marchés d’Art.

    Contact :  06 58 27 70 14

    Moulin 10 3

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  • RALLYE

    Parmi les pratiquants de l’école, une autre personne est également passionnée par le rallye.

    Luc Guillemare, élève et ami de Francis depuis plus de 25 ans.

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    Il a ouvert depuis septembre 2020 un nouveau dojo sur St jean de Cornies, où il enseigne les techniques de l’école.

     

    Mécanicien auto de formation, se touche à tout ne se contente pas de pratiquer les arts martiaux, Il aime jardiner, cuisiner, dessiner avec Passion. Mais par-dessus tout ce qu’il préfère, dès qu’il en a l’occasion, c’est de rouler en catégorie Historique (véhicule de rallye ayant plus de 25 ans). Un moment de détente, de partage entre ami, l’occasion de faire rouler de veilles voitures encore très performantes, mais aussi de partager un bon repas avec des spécialités qu’il aura cuisiné pour ses amis.

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    Le plaisir et double, car la voiture, c’est lui qui l’a remonté entièrement ! Une idée un peu folle qui le mobilisa tous les jours pendant 3 mois. Démontage complet de la voiture, ponçage, peinture, mécanique… Les nuits ont été courtes. Mais en voir les sourires en fin de weekend de course, cela en valait largement la peine.

    « Je retrouve dans le sport automobile que je pratique en catégorie historique, des valeurs proches de l’aïkido. Il n’y a pas de compétition, on roule pour le plaisir, les pilotes se conseillent partagent leur connaissances et s’entraident en cas de difficultés, un beau moment de convivialité.

    S’épanouir dans les arts martiaux, c’est également s’épanouir dans sa vie de tous les jours, par son travail, sa vie de famille et ses passions. »

    Luc Guillemare 3ème DAN d'Aïkido de la DAÏ NIPPON BUTOKU-KAÏ DE KYOTO (SANDAN)

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  • GHOST OF TSUSHIMA

    Description du produit

    Jeu d'action et d'aventure pour PS4 réalisé par le studio Sucker Punch (inFAMOUS, Sly Raccoon) avec une histoire inspirée de faits réels. Jeu en Open World avec des graphismes à couper le souffle, gameplay immersif : combat au corps à corps à l'arme blanche et à distance. Caractéristiques du jeu : 1 joueur, version physique, disponible en français et en anglais, exclusivité PlayStation 4.

     

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  • Pourquoi pratiquer les arts martiaux aujourd’hui ?

    Pourquoi pratiquer les arts martiaux aujourd’hui ?

    Je vais parler de l’aïkido et d’une technique de sabre, le Kenjutsu.

    Pratiquer un art martial pendant des années, s’entrainer régulièrement, à l’idée que l’on puisse se défendre en cas d’attaque, c’est comme apprendre quelque chose que l’on a une chance infime d’utiliser un jour. Cela peut arriver, mais l’évènement reste rare.

    Alors pourquoi pratiquer ? Peut-être parce que au fond de nous, notre instinct de survie nous instille que le monde extérieur est porteur de danger pour notre « moi, » c’est à dire un ensemble corps-esprit-énergie. Parce que ce « moi » doit affronter/appréhender le monde extérieur, il doit pour préserver son unité, et pour continuer à vivre, apprendre à se défendre.

    L’entrée dans le dojo est un moment spécial et primordial. Habillé du  keikogi et d’un hakama, nous saluons soit debout ou mieux à genou en direction du kamiza. Avec le professeur, on salue le mur d’honneur où se trouve souvent les portraits des maitres fondateurs ou une calligraphie, un petit autel religieux et parfois la représentation de la nature. En même temps, l’enseignant répond au salut.
    Nous sommes alors dans un univers différent, pareil à une mise  en hypnose du cerveau, prêt à la concentration et à vivre « l’instant du moment ».
    Nous ne sommes plus le musicien, le médecin, l’étudiant, la secrétaire ou le retraité. Nous sommes quelqu’un d’autre, quelqu’un de nouveau amené à vivre une expérience qui deviendra petit à petit transcendantale.

    La pratique dans le dojo, c’est en premier la métaphore de la réussite. Le débutant ou le confirmé fait la technique et même avec l’imperfection du geste ou de la posture accomplit  sa réalisation. Répétée tout le long de la séance, ce sentiment de réussite s’accumule et propulse le pratiquant dans une positivité dont il n’a pas vraiment conscience. Ce sont les prémices de la confiance en ses propres capacités. Chaque séance emmagasine donc un lot de micro réussites.

    Et le corps se transforme progressivement par le mouvement. Le bas du corps s’ancre sur le
    sol, le bassin se place, le haut du corps s’élève. Les techniques partent du centre du corps, à la fois centre vertical sur une ligne médiane et à la fois centre horizontal au niveau du centre de gravité (Hara). La technique idéale partira alors du centre de gravité, donnant une impression intérieure et extérieure de puissance et d’efficacité. Mais elle se fera aussi dans une posture droite, dans la verticalité. Le haut du corps reste droit, la tête dans le prolongement du corps, le regard en vision périphérique. Les membres inférieurs sont souples et solides sur le sol, à la fois ancrés et mobiles.

    Sans oublier la respiration. La technique se fait en un mouvement respiratoire, inspiration au début puis courte apnée et expiration pour terminer. Ce contrôle respiratoire amène à lui seul bien être et énergie. Il est à la base de nombreuses techniques de gestion émotionnelle comme la sophrologie, ou la cohérence cardiaque. Il amplifie la circulation énergétique,  tout comme le mouvement l’amplifie.

     


    Et la dimension particulière de l’aïkido, c’est le lien à l’autre. « Aïki » veut dire lien.
     Dans le travail à deux avec saisie, un double accordage se crée. Uke ( celui qui subit la technique) est obligé de suivre Tori ( celui qui exécute ) et Tori doit s’adapter au niveau technique de Uke, à la position de son corps, à l’avance ou au retard de phase. Ensemble dans un rôle de protection mutuelle.
    Au travers de la saisie, il y a là l’expérience d’une extension, d’un prolongement de son « moi », une extension de la perception de ce qu’est l’autre. Il n’y a plus de menace, il y a lien, il y a protection et empathie.

    La dimension particulière de la pratique du sabre en Kenjutsu c’est aussi  la notion de prolongement, d’extension de son moi. Le mental se projette dans le sabre, jusqu’au bout du sabre. Les mouvements circulaires du sabre créent une extension de notre bulle énergétique externe ( aura) dans laquelle l’autre n’est pas le bienvenu. Le corps et le sabre ne font plus qu’un.
    Cette dilatation de l’aura, on la retrouve dans des exercices de psychothérapie. C’est une façon d’augmenter son matelas protecteur émotionnel, de mettre l’autre à distance. Mais l’arme, le sabre c’est aussi la puissance démultipliée, décuplée de la main. Le coup de poing se transforme en coup de sabre, tranchant en quelques dixième de seconde un membre, un cou. La maitrise du sabre, c’est la maitrise d’une puissance insoupçonnée.

     

    Cette pratique doit se retrouver dans la vie de tous les jours, en dehors du tatami. La posture droite influence positivement le mental. Regarder devant soi, agir en confiance devant les difficultés du quotidien, anticiper les réactions de l’autre, augmenter son empathie, être en lien avec l’autre pour accompagner ses enfants, son conjoint, ses parents, ses amis, ses relations. Mieux ou aussi bien qu’une psychothérapie réussie.

    Et on commence à le savoir maintenant, bouger, faire des mouvements complexes crée de nouvelles connexions cérébrales et  stimule l’hippocampe et le cervelet. C’est un moyen de lutte efficace contre le vieillissement cérébral.

    Alors, un seul mot pour la fin : pratiquer les arts martiaux !!!

     


        Dr Patrick RODOT,
    Spécialiste en médecine générale et psychothérapeute diplômé de la faculté de Montpellier.
    Membre certifié de la daï nippon butoku kaï de Kyoto.

     

  • Hirohito L'empereur aux deux visages

    Hirohito

    Hirohito est un empereur tout en contraste, un personnage ambigu sur sa participation aux décisions à l'effort de guerre japonais,

    notamment sur les attaques et les barbaries commises sur les peuples coréen, chinois(...) ->

    Un documentaire réalisé par Hebles Aliénor. A voir sur Youtube : https://www.youtube.com/watch?v=lKSYZBwXBAs

    Projet court-métrage dans le cadre du Bac 2020

    Remerciement : Francis De Hebles, Senseï de l'école Harageï Ryu Castelnau-le-Lez.

    Magualie Harry.

  • L'érable du Japon

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    Les érables du Japon sont originaires du Japon, Chine ou Corée et appartiennent à la famille des Acéracées. Ils portent le nom Acer : pointu en latin, car leur bois servait sous l'Antiquité à fabriquer des lances.

    Dans le langage des fleurs, l'érable symbolise la réserve et l'indépendance d'esprit.

    Petits arbres ou grands arbustes, les érables du japon ont une croissance lente et forment de gracieux bonsaï. Leur taille varie de 4 à 10 mètres selon les variétés.

    Les érables du Japon fleurissent en avril/mai. Leurs fruits ailés rouge-brun, appelés samares, sont groupés par deux et sont très décoratifs à l'automne.

    Ils sont célèbres pour leurs feuillages aux magnifiques couleurs oranges flamboyantes en automne. Ces érables sont très utilisés dans les jardins zen ou jardins japonais.

    Où, quand et comment planter les érables du Japon ?

    - Les érables se plaisent au soleil ou à la mi-ombre, ils acceptent aussi l’ombre totale. Ils aiment les terrains acides. ce sont des plantes de terre de bruyère, au même titre que l'azalée, le rhododendron, le camélia, le magnolia, l'hortensia, le piéris, la bruyère...
    Ne le placez jamais en terrain calcaire et offrez lui absolument de la fraîcheur. Veillez à ce que votre sol soit bien perméable, sinon il ne s'y développera pas.
    - Installez-les de préférence à l’abri du vent. La résistance au froid des érables varie selon les cultivars (issu d’une sélection horticole). De façon générale, les érables du Japon ne craignent pas le gel. Ils supportent des températures de l’ordre de -25°C. Les murs exposés en plein soleil ne sont pas adaptés ! Les feuilles vont rapidement se dessécher et votre érable va perdre tout son éclat.
    Remarque : L’érable est plus sensible au froid dans les sols lourds et compacts.
    - Plantez vos érables du Japon de préférence en automne.
    - Utilisez un mélange de terre de bruyère en sol argilo-siliceux, ou un bon terreau forestier pour de meilleurs résultats. Préférez les sols acides (pH 5 à 6), frais, légèrement humifères (riches en humus).

    Plantes fleurs rouge erable rouge

    Entretien des érables du Japon

    - L’érable du Japon ne supporte pas le manque d’eau, notamment lorsqu’il est cultivé en bac. Attention, les coups de chaleur peuvent entraîner des brûlures sur les feuilles.
    En cas de grosses chaleurs, veillez à ce qu'il ne manque pas d'eau, sans non plus tomber dans l'excès inverse et le noyer !
    - Taillez-les entre novembre et mars. Supprimez en douceur les pousses en surnombre ou mal placées. La taille n'est pas nécessaire tous les ans ! Faites-la que si vous jugez que votre érable en a besoin.
    - En hiver, paillez son pied pour lui éviter le gel même s'il ne le craint pas, on est jamais trop prudent. Le paillage pourra également servir de protection contre les vents froids qu'il redoute beaucoup.

    Erable du Japon 'Dissectum'

    Maladies des érables du Japon

    Les Acer palmatum sont sensibles aux cochenilles. On reconnaît facilement que l'arbre est infesté par la présence de petits insectes bruns au dos des feuilles et du feutrage blanc. Pour lutter contre ces acariens embarrassants, pulvérisez un mélange de bière, alcool à brûler et vinaigre ou bien lâchez son prédateur naturel, le Cryptolaemus.
    Les érables, surtout ceux au feuillage rouge, craignent la verticilliose. L'infection va se faire petit à petit jusqu'à ce que toutes les feuilles flétrissent, jaunissent et tombent. Les champignons qui provoquent la verticilliose vont en fait bloquer la circulation de la sève. La lutte est surtout préventive : arrachez les plants malades et nettoyez bien vos outils. Évitez de replanter à l'endroit où l'infection a eu lieu. Si vous préférez les méthodes douces, vous pouvez pulvériser des décoctions ou purins à base d'ail ou de prêle, aux propriétés fongicides.

    Scène de jardin à l'esprit japonais avec des érables du Japon

    Érables du Japon : conseils de paysagistes

    Plantez les érables en massif associés à d’autres plantes de terre de bruyère comme les azalées japonaises ou isolés sur une pelouse. Placez-les en arrière plan du massif, ils feront de l’ombre aux plantes de terre de bruyères. Les érables peuvent également être plantés en bac sur votre balcon ou terrasse. De ce fait, on trouve facilement des variétés naines pouvant être utilisées en bonsaï.

    Illuminez un petit jardin même en ville en les mettant en scène dans une ambiance japonaise, zen ou Feng-shui. En effet, l'Acer palmatum est la pièce maîtresse de nombreux jardins à inspiration japonisante. Déclinez-le à l'infini avec sa multitude de variétés en jouant sur la forme des feuilles et les couleurs. Pour le plus bel effet, associez-le avec des bambous, des coeurs de Marie et des astilbes sans oublier les graminées !

  • Les Bonsaïs

    PinUn bonsaï, ou bonzaï, du japonais bonsai, dérivé du chinois pénzāi, « planter, prendre soin de plantes dans un pot ») est dans la tradition chinoise, un arbre ou une plante avec un ou des rochers, et, selon la tradition japonaise, un arbre ou une plante dans un pot.

    La culture des plantes dans des pots a débuté en Égypte il y a environ quatre mille ans, essentiellement pour des raisons pratiques, d'utilité et de mobilité. Les Grecs, Babyloniens, Perses et Indiens en copièrent la technique. Les Chinois furent les premiers à cultiver des arbres dans des pots dans un but esthétique, à l'ère de la dynastie des Han (-206 à 220). À cette époque on ne parlait pas encore de bonsaï, mais de penjing (pénjǐng 盆景) (représentation d'un paysage dans une coupe). Peu après, sous la dynastie Qin (220 - 581) apparurent les 盆栽 pénzāi (arbre unique dans une coupe).

    Pour preuve de l'existence de cet art à cette époque, en 1971, des archéologues ont découvert dans la tombe du prince Zhang Huai, décédé en 705 sous la dynastie Tang (618 à 907), une fresque peinte sur les parois de sa tombe. Elle représente deux valets portant, l'un un paysage en miniature, et l'autre un vase en forme de lotus, contenant un arbre avec des feuilles vertes et des fruits rouges.

    La codification des bonsaïs la plus connue en Occident est celle du Japon. Cet art apparut au Japon au plus tard en l'an 800. A la fin du siècle du XIe siècle, des influences nouvelles venues de Chine apparurent au Japon imprégnant principalement les hautes classes de la société.

    Durant la période de Kamakura (1192 à 1333), les bonsaïs étaient assimilés à des objets d'art. Ils étaient signe de grandeur pour les seigneurs de l'époque. Objets de luxe, ils évoquaient bien un nouvel état d'être dont le raffinement était poussé à l'extrême. 

    Le XVIIe siècle fut l'époque des grandes créations. Citons au passage la villa impériale de Kataura (une ville située à 30 km au nord de Tokyo). L'art du bonsaï (ou Pun-saï) gagna une popularité encore plus étendue, qui se confirma au XVIIIe siècle. Les bonsaïs étaient installés dans des grands vases en céramique, finement travaillés, aux couleurs vives et brillantes, ce qui donnait une véritable allure à ces arbustes de l'époque.

    Au XIXe siècle, après la chute du gouvernement féodal en 1868, le pays ouvrit les portes d'une ère nouvelle. Le Japon tout entier, n'étant plus limité à lui-même, se tourna vers l'Occident. De ce fait, les échanges commerciaux se firent plus nombreux. Ainsi, les voyageurs et les grands collectionneurs transportèrent du Japon une moisson de plantes et d'arbustes peu connus. Le grand siècle de l'exotisme fit connaître les bonsaïs en Europe. Ces arbustes souvent centenaires et plus, se transmettaient en héritage comme un bien précieux et symbolisaient pour les Européens le raffinement nippon.

    Conseil jardinage : Où, quand, comment planter vos bonsaïs

    Plantez les bonsaïs dans un petit pot en terre drainante, qui favorise l'évacuation de l’eau, et aérée pour que les racines ne pourrissent. Utilisez un terreau neutre, afin de mieux gérer l’apport d’engrais en fonction des besoins.


    Les bonsaïs seront exposés de préférence à la lumière du soleil ou à la mi-ombre pour certaines espèces, dans un endroit aéré.

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    La taille des bonsaïs

    On distingue 3 types de tailles des bonsaïs :


    o La taille de structure sert à poser les bases de la structures de l’arbre (son tronc). Elle se pratique en hiver pour éviter une trop forte déperdition de sève.


    o La taille d’entretien s’effectue tout au long de l’année, et sert à affiner la forme du bonsaï : réduire le nombre de rameaux, éclaircir…


    o La ligature consiste à améliorer la forme (inclinaison) de l’arbre, à l’aide de fils en cuivre ou aluminium entourés sur le tronc et les branches des bonsaïs. Elle peut se faire toute l’année, mais faites attention à ne pas abimer les feuilles au moment du débourrement (stade d'éclosion des bourgeons). La ligature reste en place de 6 mois pour les feuillus, à 1 an pour les conifères.

    Entretien des bonsaïs

    o L’arrosage du bonsaï s’effectue régulièrement par pluie fine au dessus des feuilles (avec un arrosoir spécial bonsaïs par exemple) lorsque la terre de surface est sèche. Arrosez jusqu’à 2 fois par jour en été. En revanche, évitez de le faire en hiver. Evitez la stagnation de l’eau qui peut provoquer le pourrissement des racines.


    o Apportez aux bonsaïs de l’engrais principalement au printemps et en automne. Diminuez l’apport en été et stoppez-le en hiver pour permettre le repos végétatif de l’arbre. Privilégiez cet apport sous la forme organique, elle évite le surdosage qui occasionne des brûlures au niveau des racines.


    o Le rempotage du bonsaï doit s’effectuer tous les 3 ans en moyenne. Plus fréquemment pour les jeunes arbres que pour les arbres matures.
    Il permet de renouveler le substrat appauvri et d’éliminer les racines trop longues. N’hésitez pas à rempoter régulièrement pour laisser plus d’espace à votre bonsaï.

  • Le Tentô

    LE TENTÔ

    Le tantō est un couteau japonais légèrement courbe à un seul tranchant dont la taille de la lame est inférieure à 30 cm (un "shaku" en vérité, unité de mesure des longueurs japonaise). La structure du tantō est généralement semblable à celle du katana, à la différence près qu'il est bien plus court et souvent moins courbé. En général, la section est hira-zukuri (les flancs de la lame sont plats), "unokubi-zukuri" (la partie supérieure des flancs de la lame subit un rétreint, environ du premier tiers de la lame jusqu'au "yokote", arête définissant le commencement de la pointe) ou "kanmuri-otoshi-zukuri" (même conception que sur la section "unokubi-zukuri" mais avec un rétreint se prolongeant jusqu'à la pointe de la lame, formant dans certains cas un contre-tranchant affûté).

    Il est l'équivalent d'un poignard ou d'une dague japonaise. Selon sa monture, il peut être appelé tantō (s'il est glissé dans la ceinture) ou kaiken (s'il est caché dans les vêtements).

    Il se différencie du aiguchi par la présence d'une garde (tsuba). En vérité, "aïguchi" n'est pas le nom d'un couteau mais le nom d'une monture. La monture standard est "buke-zukuri" : une garde est présente, une tresse de soie ou de coton ("sageo") sert à attacher le fourreau à la ceinture. La monture aïguchi est une monture épurée, où le couteau n'a pas de garde (ou, du moins, son diamètre est égal à celui de la poignée, si bien qu'elle n'est pas proéminente) et où le sageo est inexistant dans la majorité des cas.

    Le Tantō était principalement porté par les samouraïs, et il était rare que les gens ordinaires en possèdent un. Les femmes portaient souvent sur elles un petit tantō nommé un kaiken dans leur obi, dans un but d'auto-défense.

  • Le bokken

    LE BOKKEN

    Le bokken (littéralement sabre de bois) est un sabre japonais en bois reprenant la taille et la forme du katana. Il peut être utilisé avec la garde (tsuba) qui protège les mains, ou sans la garde.

    En tant qu'arme d'entraînement, le type de qualité attendues d'un bokken dépend du type de travail recherché.

    Dans le cadre d'un travail à deux partenaires armés (chacun d'un bokken, ou d'un dans le cas du jōdō), la résistance aux chocs devient un paramètre important. Le bois du bokken doit se tasser face à un impact, sans produire d'échardes ou d'angles vifs risquant de blesser les deux protagonistes. Pour ce faire, les bokken de qualité sont taillés dans la longueur du tronc, afin que les fibres aillent d'un bout à l'autre du bokken.

    La partie du bokken représentant la lame (dite ha) est taillée en fonction de l'usage qui doit en être fait. Dans le cas des arts reposant sur la confrontation armée, la lame est lisse, se terminant en angle aigu, afin de reproduire le même type de contact et de sifflement que les lames en acier des sabres. Dans le cas de l'aïkido, où un des partenaires peut être à mains nues, la lame est arrondie et la pointe aplatie afin de limiter les risques de blessure et de garantir une meilleure résistance aux chocs.

    De même, la position du foyer de courbure, qui détermine le centre de gravité de l'arme, est choisi en fonction d'un arbitrage entre maniabilité et puissance de l'arme.

    Bien que moins dangereux qu'un vrai sabre, le bokken n'en est pas moins une arme pouvant être mortelle. 

  • Le Katana

    LE KATANA

     

    Symbole des samouraïs, le katana est un sabre ayant une lame courbée de plus de 60 cm.

    Il est porté glissé dans la ceinture, tranchant dirigé vers le haut (vers le bas si le porteur est un cavalier).

    Le katana est une arme de taille redoutable dont on utilise le tranchant pour décapiter, ou bien couper un membre mais c’est aussi une arme d'estoc dont on utilise la pointe pour transpercer.

    Lors d’une coupe la vitesse au moment de l’impact avoisine les 200 km/h !

     

  • Vivre le Japon

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  • MAGRET DE CANARD GRLILLÉ À LA SAUCE MISO BLANC

    MAGRET DE CANARD GRLILLÉ À LA SAUCE MISO BLANC
    (KAMO NO SAIKYÔ-YAKI)
    Pour 4 personnes

    1 magret de canard
    Huile
    Awase-miso
    - 80 g de miso blanc
    - 80 g de miso à couleur pâle
    - 1.5 c.s. de saké
    - Un peu de sel

    Préparation : 1 nuit
    Cuisson : 10 minutes
    Difficulté : ++
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    1. Salez le magret et laissez reposer une dizaine de minutes. Piquez la partie grasse avec une fourchette par endroits.
    2. Huilez la poêle, disposez le magret, le côté gras en dessous, et dégraissez en chauffant à feu doux. (Faites attention à ne pas cuire le côté de la chair.)
    3. Mettez-le sur des glaçons pour le refroidir rapidement.
    4. Mélangez tous les ingrédients de l’awase-miso. Mettez la moitié de l’awase-miso dans un récipient, disposez le magret dessus et couvrez avec le reste d’awase-miso. Laissez reposer 2 à 3 jours dans le réfrigérateur. Retournez le magret en cours d’opération.
    5. Enlevez le miso et faites cuire saignant des deux cotés. Tranchez-le finement.
      * Vous peuvez également cuire le magret au four.

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    Ce n’est pas un plat de la cuisine d’osechi, mais un plat pour la fête ou pour des invités. Chez nous aussi, nous mangeons traditionnellement du canard, particulièrement pour les plats d’hiver.
    Attention à ne pas le faire trop griller.

  • Sauce samourai

    Sauce samouraï

    Sauce - Très facile - Bon marché

    Temps de préparation : 5 minutes
    Temps de cuisson : 0 minutes

    Ingrédients (pour 1 sauce) : - 1 oeuf
    - 2 grands verre d'huile d'arachide (ou huile neutre)
    - 1 cuillère à soupe de moutarde
    - ketchup
    - harissa

    Préparation de la recette :

    Mixez ensemble l'oeuf, la moutarde et l'huile en mayonnaise, avec un batteur ou un mixeur plongeant.

    Ensuite, ajoutez un peu de ketchup et de harissa.

    Remarques :

    La formule est classique mais pourtant "l'essayer, c'est l'adopter!!" Et pas seulement pour les frites!!